dimanche 17 mars 2013

Eveil à la foi 17 mars 2013 - Pâques


Dimanche prochain, le dimanche des Rameaux, nous rentrerons dans la semaine sainte. Nous avons choisi de nous arrêter avec les enfants sur certaines étapes de cette semaine qui nous conduit à Pâques :
1-     Les Rameaux
2-    Le lavement des pieds
3-    Le dernier repas de Jésus (la Cène)
4-    La prière de Jésus au jardin des oliviers
5-    L’arrestation de Jésus
6-    Le reniement de Pierre
7-    La mort de Jésus sur la croix
8-    La résurrection à Pâques

Avec les plus petits, nous n’évoquons que cinq étapes (1, 2, 3, 7, 8).

Les enfants vont repartir avec une petite farandole de bougies représentant ces étapes qui pourra vous servir de support de prière durant la semaine sainte.

Prières :
Soit béni mon Dieu,
pour le printemps après l’hiver,
pour la paix après les disputes,
pour le sourire après les larmes,
et pour la vie après la mort.
Soit béni pour toutes les fois où ton Amour nous fait repartir, revivre, renaître.
Soit béni pour la Vie qui gagne toujours. Amen

Seigneur Jésus me voici,
je veux vivre cette journée avec toi,
et essayer de te faire plaisir,
pour être prêt(e) à Pâques à accueillir
la grande joie que tu veux me donner

Chant :
Alléluia, mon cœur est dans la joie !
Alléluia, je chante pour toi !
Alléluia, mon cœur est dans la joie !
Alléluia, je danse pour toi !
(Bouton d’Or)

   Quiz de Pâques
 1 – Le dimanche des Rameaux se passe
                A – 5 jours avant la Pâque juive
                B – 10 jours avant la Pentecôte
                C – Le jour du nouvel an juif
2 – Que signifie Hosanna ?
A-      Vive Dieu
B-      De grâce Seigneur sauve nous
C-      Louez le Seigneur
3 – Pourquoi Jésus lave t’il les pieds des disciples ?
A-      C’est une coutume avant la Pâque
B-      Pour donner l’exemple
C-      En signe d’au revoir
4 – A quel événement correspond la Pâque juive ?
A-      La sortie d’Egypte du peuple hébreu
B-      Le don des Tables de la Loi à Moïse
C-      La naissance d’Abraham
5 – Le mot « Pâque(s) » signifie
A-      Victoire
B-      Vie
C-      Passage 

Réponses au QUIZ

vendredi 15 mars 2013

HABEMUS PAPAM FRANCISCUM


The Holy See
HABEMUS PAPAM
FRANCISCUM
Annuntio vobis gaudium magnum;
habemus Papam:
Eminentissimum ac Reverendissimum Dominum,
Dominum Georgium Marium
Sanctae Romanae Ecclesiae Cardinalem Bergoglio
qui sibi nomen imposuit Franciscum

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS
Chapelle Sixtine
Jeudi 14 mars 2013

Dans ces trois lectures je vois qu’il y a quelque chose de commun : c’est le mouvement. Dans la première lecture le mouvement sur le chemin ; dans la deuxième lecture, le mouvement dans l’édification de l’Église ; dans la troisième, dans l’Évangile, le mouvement dans la confession. Marcher, édifier, confesser.
Marcher. « Maison de Jacob, allons, marchons à la lumière du Seigneur » (Is 2, 5). C’est la première chose que Dieu a dite à Abraham : Marche en ma présence et sois irrépréhensible. Marcher : notre vie est une marche et quand nous nous arrêtons, cela ne va plus. Marcher toujours, en présence du Seigneur, à la lumière du Seigneur, cherchant à vivre avec cette irréprochabilité que Dieu demandait à Abraham, dans sa promesse.
Édifier. Édifier l’Église. On parle de pierres : les pierres ont une consistance ; mais des pierres vivantes, des pierres ointes par l’Esprit Saint. Édifier l’Église, l’Épouse du Christ, sur cette pierre angulaire qui est le Seigneur lui-même. Voici un autre mouvement de notre vie : édifier.
Troisièmement, confesser. Nous pouvons marcher comme nous voulons, nous pouvons édifier de nombreuses choses, mais si nous ne confessons pas Jésus Christ, cela ne va pas. Nous deviendrons une ONG humanitaire, mais non l’Église, Épouse du Seigneur. Quand on ne marche pas, on s’arrête. Quand on n’édifie pas sur les pierres qu’est ce qui arrive ? Il arrive ce qui arrive aux enfants sur la plage quand ils font des châteaux de sable, tout s’écroule, c’est sans consistance. Quand on ne confesse pas Jésus Christ, me vient la phrase de Léon Bloy : « Celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable ». Quand on ne confesse pas Jésus Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon.
Marcher, édifier-construire, confesser. Mais la chose n’est pas si facile, parce que dans le fait de marcher, de construire, de confesser, bien des fois il y a des secousses, il y a des mouvements qui ne sont pas exactement des mouvements de la marche : ce sont des mouvements qui nous tirent en arrière.
Cet Évangile poursuit avec une situation spéciale. Le même Pierre qui a confessé Jésus Christ lui dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Je te suis, mais ne parlons pas de Croix. Cela n’a rien à voir. Je te suis avec d’autres possibilités, sans la Croix ; Quand nous marchons sans la Croix, quand nous édifions sans la Croix et quand nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas disciples du Seigneur : nous sommes mondains, nous sommes des Évêques, des Prêtres, des Cardinaux, des Papes, mais pas des disciples du Seigneur.
Je voudrais que tous, après ces jours de grâce, nous ayons le courage, vraiment le courage, de marcher en présence du Seigneur, avec la Croix du Seigneur ; d’édifier l’Église sur le sang du Seigneur, qui est versé sur la Croix ; et de confesser l’unique gloire : le Christ crucifié. Et ainsi l’Église ira de l’avant.
Je souhaite à nous tous que l’Esprit Saint, par la prière de la Vierge, notre Mère, nous accorde cette grâce : marcher, édifier, confesser Jésus Christ crucifié. Qu’il en soit ainsi !

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